Construction d’une passe à poissons

Publié le par DiR NE

La construction à commencée semaine 38 ou 39. Des micro-pieux ont été coulés à 10 mètres de profondeur, sur de la marne.

Les plans ont manqué de précision sur

1)      la présence des chanfreins au niveau des échancrures

2)      La dimension des rugosités de fond de la pàp qui doit dépasser de 10 à 12 cm au dessus du scellement. Des galets doivent être utilisés absolument. Le scellement doit occuper complètement la partie inférieure du galet. La partie supérieure dépasse 10-12 cm.

3)      La densité des rugosités doit valoir 1/3 au m2 de surface du fond.

 

Suivre le chantier de près car la construction peut être assez rapide. Ne pas attendre d’être prévenu !

Rencontrer avant commencement le chef de chantier car c’est lui qui est sur place en permanence.

Après avoir signalé ces imprécisions à tous par mèl, j’ai pu remarquer la prise en compte rapide de ces observations sur le terrain.

 

Jeudi 6 novembre aurait dû avoir lieu le calage de la passe (qui se fait en eau). La coordination du chantier à laissé à désirer car M VOEGTLE Bruno (du bureau d’études ECOGEA) et M MAFFEZZOLI (Hydrowatt ) se sont déplacés (à l’initiative de Hydrowatt) mais les travaux de coupe des palplanches en crête de déversoir à côté de la passe n’étaient pas terminés. L’entreprise n’a pas mis le matériel adéquat en œuvre pour effectuer ces découpes ; il eût fallu un oxycoupeur et non un simple chalumeau !

Pour procéder à la coupe de celles-ci, le niveau doit être maintenu bas et nous avons du attendre près de 3 heures le temps que le long bief et la rivière ne remonte.

 

Pour en revenir au calage, pris par la nuit il à été remis au lendemain mais nous n’avons pas pu y participer. D’après (du BE) les premières mesures sont tout à fait satisfaisantes. D’après lui l’utilisation de planchettes pour caler les différents niveaux ne sera même pas nécessaire. Il a longuement observé les chutes entre les bassins et à reconnu que s’il elles étaient correctes tant dans leur forme et leur hauteur, c’est que l’entreprise avait ouvragé précisément la maçonnerie de la passe.

 

Le maintient de la restitution du débit réservé en période de travaux est à suivre de très près. Pendant les trop longues opérations de coupe il n’a pas pu être respecté ; lors de la réfection du parement béton du déversoir non plus. Il existait pourtant la possibilité à tout le moins de rechercher à l’approcher par la mise en charge optimale de l’échancrure centrale existante voir de la passe à poisson si cela est possible. Il faut également être attentif aux week-ends ou jours fériés où le débit peut être restitué de façon « normale ». Une planification des coulages de béton est à rechercher de façon à pouvoir permettre le transit intégral du débit réservé les week-ends ou jours fériés en laissant sécher les nuits en semaine. Cela implique la possibilité (ou la rechercher) technique d’ajuster avec finesse les niveaux d’eau en temps réel en cas de précipitations nocturnes.

J’ai fait le choix d’être bienveillant en cette période de travaux, nous sommes en novembre et je ne pense pas qu’il y ait d’impact vital à craindre sur le peuplement piscicole, bien qu’ils ne soient pas sans effets.

 

On ne peut pas faire d’omelette sans casser d’oeufs…

 

 

Patrice MULLER,

ATE au sd 57 de l’ONEMA

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