Frayère de Rémilly

Publié le par Patrice Muller

Visite de terrain effectuée le 7 /08/08.

 

Les travaux ont été réalisés voici moins d’un mois, tout près de la gare sncf.

Ils ont été réalisés conformément aux plans et ont demandé l’établissement d’un récépissé de déclaration au titre de la rubrique 3.2.3.0. (plans d’eau permanents ou non).

Les travaux ont constitué en le creusement d’une frayère piscicole constituée d’un chenal relié à l’aval par la « Nied Française » de 2 x 2m x 150m, présentant de façon aléatoire des formes courbes et dont les berges sont en de multiples endroits en pente douce. Entre le chenal et la pente douce sont aménagés des zones planes.

Ce qu’il y a d’intéressant réside dans le fait que ces zones planes sont calés à des altitudes toujours plus élevés en allant vers l’amont. Cela confère une large fonctionnalité de la frayère sur un large pas de temps, en fonction du niveau de submersion et des exigences biologiques de chacune des espèces susceptibles de la fréquenter.

Le calage est issu de multiples mesures faites sur un seul printemps et sur la base de données limnigraphiques d’une station située à … 3 km en aval. Elle est calée avec approximation par les différents intervenants techniques sur ce dossier. Cela ne me paraît pas pénalisant puisque les niveaux sont de toute façon variables d’une année à l’autre, et une moyenne sur plusieurs années n’apporterait rien de spécial puisque plusieurs espèces sont visées. A la limite, ne suffirait-il pas de relever, l’année précédente, le niveau d’eau au moment du début de la périodicité de fonctionnalité visée et celui en fin ?

Après, il suffirait de calculer le pourcentage moyen de pente du chenal en fonction du linéaire prévu (disponible) et d’y répartir de façon plus ou moins homogène les zones planes…

Un entretien régulier est nécessairement à prévoir, étant susceptible de s’atterrir et de se végétaliser rapidement.

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